Bonne journée INTERNATIONALE du CHAT
En l’honneur de nos félidés préférés, nous sommes dits, mais comment bien…
GÂTER SON ANIMAL
Quelles sont les stratégies payantes ?
Qui n’aime pas récompenser son petit compagnon ? Voici quelques astuces pour que les douceurs qu’on lui distribue soient aussi bénéfiques que possible.
Foi d’une rédactrice dotée d’une formation en santé animale !
I n’y a rien de plus satisfaisant que de donner une friandise à notre animal et de constater son appréciation.
Et ce plaisir serait réciproque : en effet, certaines études montrent que gâter un animal augmenterait les niveaux de sérotonine et de dopamine dans notre corps, des substances chimiques du cerveau apaisantes qui réduisent notre sentiment de dépression et de solitude, et qui favorisent notre bonheur.
Pas étonnant que la plupart d’entre nous soyons généreux en friandises ! Cela dit, étant donné que l’obésité touche de plus en plus nos animaux de compagnie, les prédisposant à de graves troubles de la santé, il faut faire preuve de parcimonie.
En ce sens, les vétérinaires recommandent de limiter la part de friandises à tout au plus 10 % de l’apport calorique quotidien.
- LES VÉTÉRINAIRES
- RECOMMANDENT DE
- LIMITER LA PART DE
- FRIANDISES À TOUT
- AU PLUS 10 % DE
- L’APPORT CALORIQUE
- QUOTIDIEN
Au bon moment
Pourquoi ne pas en profiter pour gâter notre compagnon par des apprentissages qui sont autant bénéfiques pour lui que pour la maisonnée ? Car en associant les friandises à une action ou à un moment précis de la journée, cela nous permet de mieux contrôler la quantité offerte, et l’animal y accordera aussi une plus grande importance que si elle est donnée aléatoirement, sans contexte. De plus, il sera plus réceptif aux apprentissages.
Le pouvoir d’une récompense
On peut utiliser la friandise pour inciter notre animal à produire un comportement précis et pour créer une association positive avec un stimulus.
Les récompenses sont bien souvent la clé de la motivation de notre animal, qui déploiera plus d’efforts pour atteindre des objectifs.
L’échelle de valeurs des gâteries
Comme nous, les animaux ont des préférences alimentaires. Il est donc utile de déterminer les aliments que notre animal préfère, par ordre d’importance. Ainsi, lorsqu’on enseigne un comportement plus facile ou qu’on exerce une demande déjà acquise (le rappel depuis notre cour par exemple), on le récompense par une friandise qu’il aime, mais qui ne figure pas en tête de liste (croquettes, biscuits, morceaux de pomme). Puis, lorsqu’on veut perfectionner son apprentissage dar un lieu où les stimuli sont intenses et nombreux, comme le rappel au parc, ou qu’on travaille un comportement qui est plus difficile sur le plan physique ou émotionnel (réactivité en présence d’autres chiens, peur de la taille de griffes, etc.), on récompense son bon comportement par les friandises dont il raffole (viande séchée, fromage, saucisses), qui correspondent au niveau d’efforts qu’il a dû déployer. À noter qu’on garde ces dernières spécialement pour ces occasions.
Enseigner un code de conduite
Les friandises sont pratiques pour enseigner tout comportement, comme s’asseoir, se coucher, ne pas tirer en laisse, le rappel et les tours de fantaisie. Ainsi, notre chien pourrait apprendre qu’il a droit à une récompense s’il va se coucher sur son matelas lorsqu’on sonne à la porte! Et il est aussi possible de transformer nos départs en moments privilégiés, pour que l’animal ne souffre pas d’anxiété de séparation. En lui donnant une friandise qu’il affectionne particulièrement lorsqu’on quitte le domicile, il associera notre départ à quelque chose de positif. On peut déposer plusieurs de ses récompenses favorites dans un tapis de fouille ou un bol interactif, par exemple, ce qui l’occupera pendant plusieurs minutes et l’empêchera de concentrer son attention sur notre départ.
- LES FRIANDISES SONT
PRATIQUES POUR ENSEIGNER
TOUT COMPORTEMENT, - SE COUCHER, NE PAS GRIFFER
- LE RAPPEL ET LES TOURS DE FANTAISIE
Transformer la peur
On peut également avoir recours aux friandises pour changer une émotion négative, générée par la talle des griffes ou un bruit, par exemple. Ainsi, il nous est possible d’entraîner notre animal à accepter volontairement l’administration d’un médicament, à apprécier la présence de notre nouveau conjoint, à ne plus se débattre comme un diable dans l’eau bénite au moment de la taille des griffes, et bien plus encore !
#Oreo chez Localiz