La fin de la 2G en France

En 2025‑2026, les opérateurs mobiles entameront l’arrêt progressif des réseaux 2G et 3G en métropole.

Ce tournant technologique, motivé par le besoin de moderniser les infrastructures et d’optimiser les fréquences pour la 4G/5G, aura des implications importantes pour plusieurs équipements indispensables au quotidien.

🕰️ Calendrier officialisé par Orange

Orange inaugurera l’arrêt du réseau 2G dès la fin de l’année 2025, avec une extinction progressive jusqu’à la fin de 2026.
SFR et Bouygues Telecom suivront en 2026, tandis que la 3G sera définitivement désactivée entre 2028 et 2029.

🚨 Ascenseurs, alarmes, téléassistance : une panne potentiellement mortelle

D’après un article du Monde, de nombreux dispositifs encore connectés en 2G ou 3G risquent de devenir obsolètes dès cette période. Imaginez un ascenseur sans boutons d’alerte, un bracelet de téléassistance inefficace ou un système d’alarme ne pouvant plus transmettre d’urgence… Ce scénario devient une réalité tangible. BFMTV+4Le Monde.fr+4ladepeche.fr+4

Environ 4 millions d’équipements fonctionnaient encore en 2G en début 2024, et près de 7,8 millions en 2G/3G selon les fédérations professionnelles (ascenseurs, alarmes, téléassistance).
Extrait :
« La fermeture imminente des réseaux mobiles 2G et 3G en France soulève des préoccupations majeures concernant plusieurs dispositifs de sécurité, tels que les ascenseurs, les alarmes et les systèmes de téléassistance. Orange prévoit de couper la 2G d’ici fin 2025, suivi par SFR et Bouygues Telecom un an plus tard. La 3G sera progressivement abandonnée jusqu’en 2029. Malgré le déploiement de la 4G et de la 5G, des millions d’équipements fonctionnent toujours sur 2G et 3G, avec un parc estimé à 7,8 millions d’unités, dont 4 millions en 2G »
La Fédération des Ascenseurs estime que 50 % des ascenseurs en service (soit approximativement 232 000 systèmes) utilisent aujourd’hui la 2G, ce qui les rend non conformes dès l’arrêt du réseau. Reddit+15ladepeche.fr+151nce.com+15
Les coûts de mise à niveau sont élevés : jusqu’à 70 millions d’euros rien que pour les alarmes et plusieurs centaines de millions pour les systèmes globaux.

🧾 Transition inévitable… et contestée

Les industries concernées (ascenseurs, téléassistance, sécurité électronique, etc.) jugent le délai trop court : elles réclament un report d’au moins deux ans, arguant qu’il aurait fallu six à sept ans de préavis pour adapter les équipements.

De leur côté, les opérateurs, via la Fédération française des télécoms (FFT), insistent sur la nécessité d’accélérer la transition pour libérer des fréquences plus efficaces et réduire l’impact énergétique des anciens réseaux. Ils maintiennent fermement le calendrier établi.

Pourquoi la fin de la 2G concerne Localiz et ses utilisateurs ?

Chez Localiz, nombreux sont les produits connectés (traceurs GPS, dispositifs de localisation, objets intelligents) conçus pour fonctionner sur les réseaux actuels. Les modèles compatibles uniquement avec la 2G risquent de devenir inutilisables dès 2025‑2026. Il est donc essentiel d’anticiper cette transition pour garantir la fiabilité des services.

Nos dispositifs ne sont pas compatibles 4G ou LTE‑M, nos équipes peuvent vous accompagner dans cette mise à jour nécessaire, en toute sérénité.

Contrôlez l’évolution de votre réseau, depuis le lien de l’ARCEP ci-dessous :

https://monreseaumobile.arcep.fr/

Sans surprise, l’Île-de-France est la région la mieux couverte, avec 89 % de territoire desservi en moyenne par opérateur. Elle est suivie des Hauts-de-France (81 %) et des Pays de la Loire (75 %). À l’inverse, la Corse, la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur et l’Occitanie ont moins de la moitié de leur surface couverte par chaque opérateur, la taille et la topologie jouant un rôle certain. Couvrir une Île-de-France plane et massivement peuplée sera bien plus aisée et intéressant pour un opérateur, qu’une région PACA de plus de 31 000 km², montagnes comprises.

Par département, c’est le grand écart. D’un côté, ceux de la petite couronne parisienne sont en moyenne couverts à plus de 90 %. Le reste du classement respecte logiquement celui des régions, même si les plus défavorisées le sont vraiment : 12 % de couverture en moyenne pour la Lozère, contre 20 % pour l’Aveyron, aussi situé en Occitanie. Ils sont suivis de la Haute-Saône (26 %) et de la Meuse (31 %), à égalité avec les Alpes-Maritimes.

Sur le pays, Orange et SFR se tiennent dans un mouchoir de poche à 65 % de la Métropole couverte, contre 62 % pour Bouygues Telecom et 47 % pour Free. Côté population, Orange affirme couvrir 92 % d’habitants, contre 91 % pour SFR, 90 % pour Bouygues Telecom, loin devant Free Mobile à 82 %. Ce sont bien les chiffres déclarés, que nous n’avons pas pu vérifier aujourd’hui (nous y reviendrons).

Rappelons que ces données fournissent uniquement une idée de la couverture. Il n’est pas question de juger de la qualité de service, pourtant tant vantée par les opérateurs à force de tests de débit (voir l’enquête de NEXT). Sur l’Internet mobile, le régulateur n’a pas encore défini de seuils de qualité. Un casse-tête qui devrait encore durer quelques mois.

Ci-dessous, un classement des opérateurs par couverture du territoire en 4G, suivi des résultats par départements :